Stocker l’électricité, mais pour/quoi faire?
Mise en garde
L’infographie n’a aucune vocation partisane. Elle présente un problème et certaines manières d’y répondre. En revanche, l’adéquation entre la réponse et le problème ne peut être discutée dans une présentation aussi brève.
Nous mettons donc en garde contre toute considération d’ordre “Voilà ce qu’il faut faire” tant cela requiert de s’intéresser à des aspects beaucoup plus techniques des solutions envisagées.
Vous serez intéressé par
Sources
- Émissions de CO2 par moyen de production : Tableau A.III.2 des annexes du 5e rapport d’évaluation du GIEC – Groupe III (page 1335).
- Part du charbon et du gaz dans la production électrique mondiale
- Chapitre 7 du Energy Technology Perspectives (2014) de l’Agence Internationale de l’Énergie, qui détaille, pour chaque technologie de stockage :
- La capacité de stockage installée
- Le rendement
- L’usage
- Le rendement de l’hydrogène a fait l’objet d’un rapport de l’Ademe : Rendement de la chaîne hydrogène (janvier 2020)
Pour aller plus loin
À la question “Comment satisfaire nos besoins techniques tout en augmentant la part de production électrique intermittente ?”, le stockage de l’électricité n’est pas la seule réponse. Nous renvoyons – entre autres – vers les notion d’interruptibilité, de lissage, d’effacement, ou de pilotage de la demande, où l’opérateur du réseau peut piloter activement les besoins de ses clients (voir ici ou là).
Par ailleurs, nous vous renvoyons vers ces différentes ressources pour aller plus loin :
- L’agence Internationale de l’Énergie publie son rapport annuel Energy Technology Perspectives (2020), qui dédie notamment des chapitres à l’hydrogène ou la maturité de nombreuses technologies jugées nécessaires à la neutralité carbone.
- L’ADEME a publié en 2013 un rapport intitulé Étude sur le potentiel du stockage d’énergies qui constitue une bonne introduction aux concepts techniques du stockage de l’électricité.