Comment tout peut s’effondrer

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Les exemples de l’impact de l’activité humaine sur les différents systèmes (agriculture, biodiversité, climat, nappes phréatiques, …) sont légions. En revanche, leur connexion dans un réseau fortement interconnecté et se reposant sur des structures chancellantes (industries, finances, apprivisionnement d’énergie), est plus rarement analysés. Or, ce sont ces connextions qui rendent le réseau complet moins résilient dans la mesure où une instabilité ou la faillite d’un des noeuds du réseau entraîne une contamination générale, synonyme d’effondrement. Et bien qu’on ne puisse connaître ni l’origine ni les conséquences d’un tel effondrement, c’est ce risque systémique que les auteurs décrivent. Domaine de recherche qu’il nomme collapsologie.
Les auteurs s’intéressent, dans la première partie, aux signaux et aux preuves qui illustrent la dégradation des différents systèmes. Puis, ils s’intéressent à l’avénement de l’effondrement que ce réseau pourrait subir. Celui-ci, dont le début et l’intensité sont difficiles à dater, paraît inévitable. Finalement, la troisième partie de l’ouvrage revient sur les formes que peut revêtir l’effondrement, ainsi que la place que l’humain y prendra.
Pablo Servigne est ingénieur agronome de formation. Titulaire d’un doctorat en biologie, qui l’a amené à étudier le comportement des fourmis, il se définit maintenant comme chercheur in-terre-dépendant. Auteur de nombreux livres, il a contribué à l’émergence de la collapsologie en France, notamment au travers de nombreuses conférences.
Raphaël Stevens, titulaire d’une maîtrise en science holistique, est un chercheur indépendant, spécialisé dans la résilience des systèmes socio-écologiques. Il est le co-fondateur de l’association Biomimicry Europa qui a pour vocation la promotion du biomimétisme, ainsi que du bureau de conseil Greenloop, spécialisé dans la transition.