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Les émissions de CO₂ d'un voyage en avion

Ces ordres de grandeur doivent être extrêmement clairs. Une augmentation de +1.2°C, c’est, entre autres, 33 millions de déplacés en une semaine au Pakistan [1]. 11 000 morts prématurées en France cet été [2, 3]. La pire sécheresse en Europe depuis 500 ans [4]. Ça, ce n’est que la partie partie émergée de l’iceberg. Ou plutôt, sa toute petite pointe. Et à partir de maintenant, chaque année sera pire que la précédente.

Tout ça pour +1.2°C. Alors pour éviter +2°C – ce qui s’annonce déjà une catastrophe – chacun de nous ne devra pas émettre plus de 2 tonnes de CO₂ par an. Alors qu’est ce que ça représente 2 tonnes ?

Très exactement un aller-retour à Chicago, New Dehli ou Brasilia. Et c’est tout. C’est à dire que vous ne pouvez rien faire d’autres après cela : ni vous divertir, ni profiter des services publics, ni vous chauffer, ni … manger.

L’aviation n’est pas une mobilité soutenable. Charge à elle de prouver le contraire ; en commençant par les preuves, pas par les intentions. Alors est-ce qu’on va continuer à faire comme si on ne comprenait pas ?