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Part des mammifères sauvages

Arrêtons de nous cacher derrière notre petit doigt : nous sommes responsables de cette situation. Nous, habitants des pays développés. Pire : notre mode de vie destructeur est hautement contagieux.

Les animaux sauvages disparaissent. Et nous organisons cette extinction par la destruction systématique des lieux de vie (déforestation, artificialisation, pollutions). Le tout pour notre “confort”. À l’inverse, les animaux d’usine augmentent. Difficile de les nommer autrement, puisqu’ils ne doivent leur vie qu’à leur mort. Une poule vit 6 semaines. Avant de rejoindre le cortège de l’abattoir, longue procession qui, chaque jour, met à mort plus de 120 millions de ses congénères dans le monde [1].

Et pour comprendre cette situation, pas besoin d’invoquer climat, biodiversité, pollutions, eau, ressources, … Elle est avant tout due à notre manière de consommer le monde. Quant à ceux qui persistent à croire que les habitudes alimentaires des Hommes n’ont pas changé : depuis (seulement) 1960, la population a été multipliée par 2.5, la consommation de viande par 5 [2].

Et la question n’est pas tant d’incriminer ceux qui mangent de la viande, mais de rappeler que l’état du monde est le reflet de notre consommation (surtout occidentale). Nous en sommes responsables (ce qui n’empêchent pas d’autres de l’être aussi 😉 ). Alors comprenons – et faisons comprendre – que nos supermarchés, nos repas à la cantine ou au restaurant, et toute la restauration ne sont que l’autre face de cette agriculture que nous critiquons si souvent.

Sources :

Source de l’infographie : Article The biomass distribution on Earth, Bar-On, Phillips and Milo, PNAS, 2018 :

This is also true for wild and domesticated birds, for which the biomass of domesticated poultry (≈0.005 Gt C, dominated by chickens) is about threefold higher than that of wild birds (≈0.002 Gt C)

Sources du texte :